(2020) #HateIsAVirus: Vivre à travers la COVID-19 et le SRAS
How often do we hear a Prime Minister make such pronouncements in response to racially motivated attacks in Canada? In the case of COVID-19, politicians were very soon making blanket values statements about our identity as Canadians, inclusivity, and commitment to diversity.
“It’s unacceptable. Hate, violence, and discrimination have no place in Canada. This is not who we are,” Prime Minister Justin Trudeau said at the end of a daily pandemic press briefing on May 22, 2020.
“I want to thank those who have stood up against violence and exposed what is happening in our communities. We need to speak out against racism wherever it is found, so we can stop it.
“To Asian Canadians across the country, know we all stand with you. We will not let hate divide us,” he said.
À quelle fréquence entendons-nous un premier ministre faire de telles déclarations en réponse à des attaques à caractère raciste au Canada? Dans le cas de la COVID-19, les politiciens ont très vite fait des déclarations de portées générales sur notre identité en tant que Canadiens, l’inclusion et l’engagement envers la diversité.
«C’est inacceptable. La haine, la violence et la discrimination n’ont pas leur place au Canada. Ce n’est pas qui nous sommes », a déclaré le premier ministre Justin Trudeau à la fin d’un point de presse quotidien sur la pandémie le 22 mai 2020.
«Je tiens à remercier ceux qui se sont élevés contre la violence et ont dénoncé ce qui se passe dans nos communautés. Nous devons dénoncer le racisme partout où il se trouve, afin de pouvoir l’arrêter.
«Aux Canadiens d’origine asiatique de tout le pays, sachez que nous sommes tous à vos côtés. Nous ne laisserons pas la haine nous diviser », a-t-il déclaré.

Cliquez ici pour visionner la vidéo sur l’épidémie de SRAS par Historica Canada
Trudeau’s words should have been reassuring, except that widespread racism had already occurred, when Severe Acute Respiratory Syndrome (SARS) ravaged the globe. The 2002-2004 outbreak was first detected in southern China, and then – as now – Canada was not immune to the virus, or to the racism that followed. Toronto became an epicentrer of worldwide outbreaks during SARS. Government reacted predictably. They funded projects to document the experience, and then politicians and policy makers promptly forgot about the lessons of the crisis
Les propos de Trudeau auraient dû être rassurants, sauf que le racisme généralisé s’était déjà produit lorsque le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a ravagé le monde. L’épidémie de 2002-2004 a été détectée pour la première fois dans le sud de la Chine, puis – comme maintenant – le Canada n’était pas à l’abri du virus ou du racisme qui a suivi. Toronto est devenue un épicentre des épidémies mondiales pendant le SRAS. Le gouvernement a réagi de manière prévisible. Ils ont financé des projets pour documenter l’expérience, puis les politiciens ont rapidement oublié les leçons de la crise.